LE COMMENT DU POURQUOI D'UN BAC À COMPOST EN PALETTES

LE COMMENT DU POURQUOI D'UN BAC À COMPOST EN PALETTES

De "Les Herbes Aux Soins" à l'autonomie fertile : notre aventure écoresponsable avec le compost (et comment vous pouvez faire aussi !)

Chez Un Goût de Miel (anciennement connu sous le nom de Les Herbes Aux Soins pour nos activités de jardinage et herboristerie), notre engagement envers la nature à toujours été de soi. Il y a quelques années, notre objectif de al saison était clair : atteindre une plus grande autonomie en production de matières organiques pour nos jardins. Après avoir initié notre démarche avec une toilette sèche et le vermicompostage, l'arrivée de notre wwoofer Alexis a marqué le début d'une nouvelle étape : l'amélioration significative de notre système de compostage.

Compostage : 20 ans d'expérience... à perfectionner !

Cela fait près de vingt ans que nous compostons nos résidus de table ici, à ce qui était autrefois "Les Herbes Aux Soins". Je me souviens encore de ma surprise, la première semaine, de voir à quel point mon sac de poubelle avait diminué. Compostage et recyclage font vraiment une différence ! Pourtant, malgré ces deux décennies, je dois admettre que mon expertise résidait davantage dans la production de "pourriture" que de compost de qualité.

Le secret d'un bon compost réside dans un équilibre précis entre le "brun" (feuilles, papier, bois, terre, etc.) et le "vert" (restes de table). Un excès de vert entraîne une décomposition malodorante, tandis qu'un manque rend le processus lent et inefficace. Atteindre ce juste milieu demande parfois du temps et de l'observation. Si j'ai déjà réussi à produire du bon compost, la quantité de déchets de table que nous générons pourrait certainement alimenter une production plus conséquente.

Notre projet de composteur en palettes : une solution ingénieuse et économique

Pour améliorer notre efficacité, nous avons exploré des modèles de composteurs en ligne et avons opté pour une conception utilisant des palettes de récupération – une pratique de réemploi que nous affectionnons particulièrement chez Un Goût de Miel. Le défi principal a été de trouver suffisamment de palettes de taille similaire. Nous avons fait avec ce que nous avions sous la main, et une nouvelle source de palettes sera nécessaire l'an prochain pour agrandir notre installation.

Nous avons également trouvé d'autres idées de projets en palettes, comme une jardinière pour nos herbes aromatiques et un banc de jardin. Le réemploi est une valeur clé dans nos initiatives au jardin, en écho à notre approche globale de développement durable chez Un Goût de Miel.

Notre composteur en palettes : les détails de la construction

Bien que je ne vous inonde pas de détails techniques, notre conception s'inspire de vidéos Youtube. Que nous avons transformés selon notre réalité :

  • Deux sections au lieu de trois : Priorité à l'utilisation du matériel disponible. Une troisième section sera ajoutée l'année prochaine pour optimiser le cycle de compostage.
  • Clôture en cèdre à l'intérieur : Pour contenir efficacement les matières organiques, nous avons tapissé l'intérieur avec des planches de cèdre récupérées. Bien que le plastique ne soit pas notre premier choix, l'utilisation de matériaux disponibles sur place est une pratique courante lors de nos projets de jardin avec les woofers.
  • Léger ponçage et teinture : Pour une esthétique agréable et une meilleure durabilité.

Pourquoi ce type de composteur ? L'avantage de la simplicité

Les bacs noirs en plastique traditionnels manquaient de praticité pour brasser le compost efficacement. Un système peu commode a tendance à être négligé... Cette construction en palettes offre une facilité de fabrication, un faible coût grâce à la récupération, de grandes ouvertures pour un brassage aisé et une conception ouverte pour faciliter l'ajout de matières. L'objectif était de créer un système simple, même pour les plus jeunes qui participent à la sortie des déchets de table.

L'élément clé de cette année : la tondeuse collectrice

Un changement majeur dans notre approche a été l'acquisition d'une tondeuse avec bac collecteur. Si j'ai longtemps privilégié le principe de laisser l'herbe coupée sur place (par conviction et par fainéantise !), j'ai réalisé que cette matière organique serait bien plus utile à notre compost.

Le processus est simple : nous collectons l'herbe et les feuilles avec la tondeuse et les entreposons dans une section du composteur. Cette matière commence à se décomposer, mais reste disponible pour être ajoutée à l'autre section lorsque nous y déposons nos déchets de table. La clé est d'alterner les couches, en terminant idéalement par une couche de gazon coupé. Cette technique simple élimine les odeurs désagréables et la présence de mouches. Un brassage occasionnel à la fourche, suivi d'une nouvelle couche de "brun", complète le processus. Nous espérons ainsi obtenir un compost utilisable dès la prochaine saison.

La faune et notre compost : une cohabitation discrète

Curieusement, nous n'avons pas eu de problèmes avec des animaux venant fouiller notre compost. La seule précaution spéciale a été de bloquer l'accès avec une palette lors de la présence d'une wwoofeuse voyageant avec son chien.

Et en hiver ? La gestion des matières brunes

Nous avons accumulé une certaine quantité de matières brunes. La superposition sera moins fréquente qu'en été, mais au printemps, un brassage énergique avec une bonne quantité de brun devrait lancer le processus. J'ai confiance en notre capacité à bien gérer le tout et anticipe le besoin d'une troisième section prochainement. L'idée est d'utiliser la section I pour le stockage du brun, la section II pour le mélange actif brun/vert, et la section III pour démarrer un nouveau lot pendant que la section II arrive à maturité.

Le compostage vous inspire ?

Notre objectif de la saison est atteint : même si la quantité de matière organique produite n'est pas encore optimale, nous avons mis en place les infrastructures et les techniques nécessaires pour y parvenir. Un grand merci à Alexis pour la construction du composteur, à David pour la toilette sèche, et à Bridget et Jonathan pour leurs conseils sur le vermicompostage. Entre le compost, le vermicompostage, le lombricompost (fumin), et la collecte de gazon et de feuilles, nous sommes sur la bonne voie pour enrichir nos jardins avec une matière organique de qualité.

(Et si j'ajoute à cela les balles de foin et la vingtaine de voyages de crottin de cheval livrés gratuitement... mais ceci est une autre histoire !)

Je suis toujours ouverte à de nouvelles méthodes pour améliorer notre démarche. Vos suggestions et commentaires sont les bienvenus !

 

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